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vendredi 31 août 2007

Faut-il insérer des liens externes sur son site de vente en ligne ?

Lorsque nous avons mis en place notre boutique en ligne, la question des liens externes s'est posée. Pour les néophytes, je peux préciser qu'un lien externe est un lien qui conduit vers un autre site, c'est donc le contraire d'un lien interne qui conduit vers une autre page de notre site.

Au départ, en voyant ce que faisait la concurrence nous nous sommes dit pourquoi pas faire des liens externes. Par exemple, des liens externes vers les sites des fabriquants, ou vers les labels de garantie des produits, ou vers La Poste (puisque nous travaillons avec La Poste), ou encore vers la banque qui nous fournit le moyen de percevoir des paiements en ligne. J'aurais pu ajouter à cette liste des liens vers des forums qui évoquent nos produits, des liens vers le CMS ("content management système = système de gestion de contenu) utilisé.

Bref, les occasions de faire des liens externes sont nombreuses. Finalement, nous avons décidé que nous ne ferions aucun lien externe. Pourquoi ? Mais c'est très simple : nous allons payer de la publicité pour faire venir des gens sur notre site. Nous allons nous livrer à des opérations de référencement longues et incertaines, pour conquérir difficilement notre audience. Nous allons faire des RP (relations presse). Tous ces efforts en temps de travail et en investissements publicitaires ne doivent bien entendu obtenir pour résultat que le visiteur de notre site s'en aille immédiatement sur un autre site. Pas de liens externes donc, notre site est un "entonnoir" qui conduit à nos produits, un point c'est tout. Cela peut sembler un peu obtu comme vision du web mais c'est une simple question de survie de notre entreprise.

Pas de liens externes, donc. Mais cela signifie-t-il pour autant que nous ne traiterons pas les questions traitées par les sites vers lesquels nous souhaitions faire des liens ? Non évidemment, ces questions, si elles étaient importantes, doivent être traitées; mais elles doivent être traitées exclusivement sur notre site, en interne. Il est d'ailleurs possible d'utiliser les logos des marques ou des labels que nous citons en expliquant ce que nous en faisons, mais nous ne ferons pas de liens vers eux. De toute façon, un internaute qui cherche des liens les trouvera par lui même ailleurs et il ne faut pas mélanger les genres. Si vous créez une boutique de vente en ligne, le but est de vendre, donc il faut se centrer sur la vente, et pas sur autre chose (si vous voulez communiquer, créez une activité spécialisée dans ce domaine).

Conclusion : si vous avez un site de vente en ligne, il ne faut faire aucun lien externe, cela n'aboutira qu'à faire partir vos visiteurs et à faire de la publicité gratuite à d'autres marques. Traitez toutes les informations en interne. Utilisez le logo des marques et expliquez de quoi il s'agit, mais faites-le vous-même sur vos propres pages.

NB1. Peut-être avez-vous des objections face à ce que je propose ci-dessus, si c'est le cas, expliquez les ci-dessous, une discussion peut être très constructive. A bon entendeur ...

NB2. Je suis toujours surpris de voir que des fabriquants de sites de commerce mettent en bas de page des boutiques des liens vers leur propre site. Si vous faites faire votre boutique en ligne par un professionnel, refusez absolument cette pratique : il n'y a aucune raison que la personne que vous payez se fasse de la pub gratuitement sur votre dos. J'ajoute que ces liens sont mauvais pour votre image de marque : votre marque doit apparaître aux yeux des clients comme existant "sui generis", par elle-même, et non pas apparaître comme dépendant d'une société X ou Y de création de sites web (même si c'est la réalité). Donc si vous faites affaire avec un professionnel de la création de site, exigez qu'il retire sa publicité personnelle de votre site. S'il refuse ne faites pas affaire avec lui (si l'on vous met en avant des arguments techniques du style : "On ne peut pas l'enlever car l'architecture du site ne le permet pas..." n'y croyez pas. On peut tout faire quand on le veut). Si votre professionnel offre un bon service, mais n'en démord pas pour son lien, faites jouer la concurrence ou exigez une compensation (c'est la solution la plus mauvaise).

Création d'entreprise et utilisation de Google Adwords

J'ai expliqué rapidement le principe des Adsenses de Google dans un post précédent. Après une discussion avec mon associée nous avons décidé que nous ne publierons pas de pub Google sur notre site. Nous souhaitons faire venir des visiteurs, c'est pas pour qu'ils s'en aillent aussitôt (vers la concurrence, même si on peut exclure de ses pubs les sites concurrents). Notre site n'a pas assez de pages pour générer un taux de clic important et puis notre image de marque en serait ternie.

Par contre, comme le principal canal de distribution de l'entreprise est Internet, nous ne pourrons pas échapper à la publicité en ligne, et en particulier aux publicités avec Adwords. Autant j'ai déjà une petite expérience d'Adsense, autant je ne connais rien sur Adwords. Donc, chers lecteurs, je vais essayer de rassembler des infos ici, et d'établir une méthode de travail, et bien sûr, je suis preneur de vos commentaires éventuels.

Mise au point d'une méthode pour travailler avec Google Adwords
1. Recherche d'infos
Pour trouver des infos, j'utiliserai deux sources : d'abord le site de Google lui même, qui donne plein d'infos de méthode; ensuite ... le moteur de recherche Google sur lequel je compte trouver des témoignages sur les coûts véritables de Google Adwords et la rentabilité éventuelle d'un tel procédé de communication.

2. Mise au point d'une méthode de travail.
*J'ai déjà en tête quelques notions. D'abord, le choix des mots clé sur lesquel on veut communiquer est capital. Donc il faut analyser les mots clé de son propre site (dans mon cas il s'agit des fiches produit), c'est-à-dire concrètement en faire une liste
*Il faut ensuite analyser la demande (autrement dit, que cherchent les internautes). Pour cela taper les mots clé demandés.
*Il faut analyser l'offre publicitaire des concurrents : sur quoi et comment communiquent-ils ?
*Il faut ensuite rédiger des annonces pertinentes, qui mettent en adéquation la demande et notre offre. Pour cette étape, le choix de l'assemblage des mots clé est très important car tous les mots clés n'ont pas le même coût. Il faut payer le moins cher possible pour obtenir un nombre d'achats maximum. Sinon la rentabilité de l'affaire diminue ou peut même devenir négative si on s'emballe sur les enchères !

De la théorie à la pratique...
Le meilleur moyen de s'informer sur la manière d'utiliser Adwords c'est encore d'aller voir directement les explications données par Google. Ces explications sont extrêmement détaillées. Je ne vais pas les répéter ici. Le plus simple consiste à créer un compte (qui ne sera réellement activé que quand vous aurez donné vos coordonnées bancaires). On choisi la zone concernée (Région, Pays, annonce internationale...), ainsi que la langue concernée. Pour ma part ma "cible" parle français, mais ceux qui le veulent peuvent communiquer sur toute la planète...

Il faut ensuite déterminer les mots messages publicitaires ainsi que les mots clés qui vont provoquer leur affichage. En ce qui concerne la rédaction des messages, il y a 3 champs différents sur lesquels on peut écrire ce que l'on veut. Le mieux, c'est un message concis et clair qui donne envie de cliquer. Il faut déterminer sur quoi on veut communiquer (2 ou 3 axes pour un seul site semble raisonnable); on peut utiliser un des champs pour communiquer sur les offres promotionnelles du site. Le quatrième champ est constitué par l'URL vers laquelle on envoie les visiteurs. Il faut ensuite choisir les mots clé. Alors là, je recommande d'effectuer une recherche avec Overture (basé sur les mots clé cherchés sur Yahoo). On tape par exemple le mot "vente" et le moteur indique combien de fois ce mot, associé à d'autres mots a été tapé au cours des mois précédents. C'est ainsi que je me suis aperçu que les requêtes les plus fréquentes sont effectuées avec un vocabulaire courant (mais est-ce vraiment une surprise ?). Je crois qu'il est inutile de chercher à créer une audience significative (et donc des ventes convenables) en se basant sur des mots clé ésotériques. Il faut essayer de répondre à la demande (et pas à la "non-demande"). Et c'est là que la bas blesse : Google qui fait très bien les choses, vous fournit une estimation du coût de vos messages publicitaires Adwords. Les messages les plus significatifs sont naturellement les plus concurrentiels et bien sûr le prix du clic est calculé en conséquence. En théorie on peut acheter des mots pour 0,01 centime. En réalité, dans mon domaine, les prix commencent à 30 centimes pour les expressions les plus basses, et il faut aller jusqu'à 1 euro le clic (!) pour les mots les plus demandés. A ce prix là, je crains que l'affaire ne soit pas rentable. Enfin tout dépend de ce que Google qualifie le ROI ( = Retour sur Investissement). Il paraît qu'en s'y prenant bien on peut obtenir un achat pour dix clics (mais là j'ai un très gros doute, si vous avez des infos là-dessus, merci d'en parler ci-dessous). Comment peut-on obtenir un tel retour sur investissement ? Il faut travailler semble-t-il sur le choix des mots clé, sur la rédaction des annonces, et sur l'ergonomie de son site (là dessus, tout est bien expliqué sur Google, avec un petit film en anglais). En gros, si votre site est mal fait, les visiteur le zappent en 1/2 seconde (mais Google ne zappe pas le paiement de ce clic inutile pour vous). Donc, votre site doit conduire le visiteur d'abord à rester (vue d'ensemble), puis à faire ce que vous voulez, c'est-à-dire dans mon cas acheter.
En ce qui concerne le choix des mots clé, il est nécessaire d'étudier d'abord sa propre offre, en gros, de bien connaître ses propres produits. Puis il faut se mettre dans la peau de votre "cible" excusez ce terme guerrier, disons plutôt dans la peau de votre client et voir de quelle manière il pourrait être amené à chercher des produits que vous avez en stock... C'est là qu'Overture peut vous aider.

Adwords, ça marche ou ça marche pas ?
Je peux rajouter ceci : si le nombre de recherche mensuel sur votre domaine est limité (mettons 10000 requêtes mensuelles) vous pouvez établir un budget pub à 10000 euros, cela ne servira à rien, vous n'aurez jamais plus que 10000 visiteurs mensuels. Dans mon cas, le nombre de requêtes mensuel est faible et même en payant cher chaque clic, Google ne parviendra pas à m'envoyer un trafic vraiment conséquent.
Voilà. Les limites de Google Adwords sont son prix élevé (a priori) et un retour sur investissement très aléatoire (en réalité on ne peut pas le connaître avant d'avoir lancé la campagne de pub, mais le propre de l'entrepreneur n'est-il pas de prendre des risques calculés ?). Sans compter la concurrence déjà assez sévère même sur les domaines les plus obscurs...
Ce n'est pas tout. En lisant des infos éparses sur Google et la pub, je suis tombé sur un article qui montre les dérives du système Adword : de plus en plus de sites bidon créent des pages de contenu volé à droite à gauche dans le seul but de faire cliquer les internautes sur les Adsenses : c'est une dérive du système, et on peut s'interroger sur la qualité de l'audience qu'un site ayant payé des Adwords peut ainsi récupérer.
Bon je peux quand même conclure sur une note positive. Les Adwords sont très souples à gérer à la fois sur un plan technique et budgétaire (on détermine son budget soi-même, et ce à partir de 1$, et on peut interrompre les campagnes rapidement et sans préavis).
Avec mon associée, nous allons bien sûr tenter d'utiliser la publicité Adwords. Nous avons fixé un budget mensuel. Si le système ne s'avère pas rentable au bout d'un mois, nous mettrons fin à l'expérience et chercherons d'autres voies... Il n'y a pas que Google dans la vie !

PS. Quand la campagne aura été lancée, je vous donnerai le résultat.
PS. 2. Si vous avez des chiffres à donner c'est très intéressant : expérience râtée ou réussie, ROI, etc.

jeudi 30 août 2007

Gagner de l'argent avec Google Adsense

Gagner de l'argent avec Google Adsense, c'est possible, mais de là à en faire le revenu principal ou même unique d'une entreprise viable, c'est une autre question.
Google Adsense, de quoi s'agit-il ?
Les Adsenses sont l'un des deux volets de l'offre publicitaire de Google : il y a le côté annonceur (celui qui paye pour faire de la pub) et le côté éditeur (celui qui se fait payer pour afficher de la pub sur son site). Pour résumer : Adwords = Annonceurs et Adsense = éditeurs. Google joue le rôle d'interface entre les annonceurs et les éditeurs et prélève une commission au passage.
Adsense signifie littéralement "Ajout de sens". Lorsqu'un éditeur de site web souhaite afficher des publicités sur son site internet, il insère dans ses pages des morceaux de code fournis par Google. Les annonces peuvent se présenter sous forme d'images ou sous forme de textes (cas le plus fréquent). Les annonces sont établies par Google en fonction des mots clé que contient la page de l'éditeur. Si l'éditeur parle du dernier salon de l'automobile, par exemple, les liens publicitaires conduiront vers des marchands de voitures ou des garagistes ou encore des marchands de produits automobiles. Voilà toute la force des Adsenses de Google : il envoient des visiteurs vers des sites marchands en ciblant au plus près les préoccupations des internautes. Ces publicités présentent l'avantage d'être précises et donc d'apporter une valeur ajoutée supplémentaire à la page de l'éditeur, puisque les annonces sont ciblées sur le sujet qu'il traite (en principe...). L'avantage est aussi du côté de l'annonceur qui voit arriver chez lui, des visiteurs potentiellement intéressés par ses produits.
Pourquoi les Adsenses sous forme de texte l'emportent-ils sur les Adsenses sous forme d'images ? C'est tout simplement car des études très sérieuses ont montré que les internautes ont tendance à privilégier prioritairement les textes avant de s'intéresser aux images. Les publicités, en effet, ne sont pas sollicitées par les internautes; elles sont vues comme une intrusion, une gêne. Donc les internautes ont tendance à se livrer consciemment ou non à des stratégies d'évitement. Parmi les habitudes et les conventions qui se sont mises en place sur le web, il en est une qui consiste à placer des bannières de publicité (souvent animées) dans la partie supérieure droite du site. Cet emplacement est devenu contre productif en matière de publicité car les internautes ont tendance à l'éviter ou ne le regardent qu'après avoir pris connaissance du contenu textuel de la page. Les Adsenses sous forme de texte génèrent un taux de clic incomparablement plus élevé que les publicités sous forme d'images.
Cette formidable invention de la publicté ciblée par Google fait les beaux jours de cette société, et a provoqué des vocations innombrables d'annonceurs. Le système des Adsenses est en effet très démocratique : Google ne demande pas aux participants de son programme adsense d'être des professionnels. Tout le monde devient donc publicitaire s'il le souhaite... et tout webmaster qui se respecte souhaite gagner de l'argent avec Adsense, rentabiliser le pages qu'il publie, payer les frais d'hébergement... Le système est très simple à mettre en place et une fois les annonces en publiées, Google se charge tout seul de les renouveller en les adaptant au contenu des pages.

Comme je l'ai dit au début de ce post, on peut gagner de l'argent avec Adsense (des dollars, car Google paie même les européens en dollars, c'est une véritable malédiction en raison de la faiblesse actuelle du dollar par rapport à l'euro). Je possède moi-même quelques sites comparables à celui-ci qui me rapportent environ 100$ par mois. Les chiffres de gains publicitaires les plus fous circulent sur internet, quelques vantards affirment gagner 100000$ par an, mais ces informations sont difficilement vérifiables et souvent peu crédibles : les auteurs des ces infos n'ont comme autre but que de créer un buzz énorme vers leurs pages, et le pire c'est que ça marche. Les attentes de revenus générés par Google Adsense sont énormes, aussi les charlatans et autres arnaqueurs fleurissent-ils sur la toile en promettant la richesse grâce à Adsense sans rien faire. Abuser de la crédulité ou de l'espoir de ses congénères, c'est bien dans la nature humaine, et ce ne serait pas première fois que l'on observe un tel phénomène.

Mais alors peut-on vraiment gagner gros avec Internet ? La réponse est oui. Certains sites gagnent de très grosses sommes, mais évidemment ils ne vont pas s'en vanter. Il y a déjà suffisamment de gens intéressés alors autant éviter de les exciter davantage, n'est-ce pas ? Un créateur d'entreprise peut-il espérer vivre de revenus publicitaires générés par Adsense ? Oui, c'est sans doute possible, mais au prix d'un travail considérable. Les sites qui génèrent de gros revenus publicitaires sont ceux dont le contenu est susceptible d'attirer un grand nombre de visiteurs. Ces sites, comme les journaux papier, doivent disposer de rédacteurs nombreux. Il semble extrêmement difficile à une personne isolée de créer un site dont le seul revenu serait celui de la pub, à moins de créer un site participatif, dans lequel les internautes sont en même temps les lecteurs et les auteurs du sites (forums de discussion par exemple).

Les revenus générés par Adsense présentent en outre l'inconvénient de la variabilité. Le marché de la publicité évolue à la hausse ou à la baisse (phénomène économique normal auquel il faut rajouter les variations saisonnières, telles que la baisse de fréquentation estivale par exemple).

On peut à présent poser la question des publicités Google Adsense comme revenu secondaire d'une entreprise; cette option semble la plus réaliste pour la majorité des jeunes créateurs. Mais il faut prendre en compte le secteur d'activité et le type de biens concernés (bien ? services ?). La publicité peut poser de sérieux problèmes sur un site de vente de biens. En effet elle peut conduire les lecteurs de vos pages (auxquels vous voulez vendre quelque chose) à partir vers un autre site sans avoir rien acheté. L'opération, certes, va vous rapporter quelques centimes immédiatement. Mais cette option est-elle rentable à long terme ? Cela ne va-t-il pas nuire à votre image de marque ? Certains site, tels que cdiscount.com, ne s'embarrassent pas de telles considérations. Il est vrai que ledit site est un exemple parfait d'hyperagressivité visuelle et commerciale.
Bref, gagner un peu d'argent avec Adsense c'est possible et pas très compliqué; gagner beaucoup d'argent avec Google Adsense et ne vivre que de ça c'est beaucoup plus difficile.

Portrait type du créateur looser

Voilà un petit moment que je décris le créateur idéal, méthodique, travailleur, honnête avec lui même, doté d'une volonté de fer, précis, concis, intelligent, qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, pragmatique, actif, beau (?)... Non excusez-moi, ça m'a échappé. Je viens à l'instant de m'apercevoir que ce créateur a le profil de superman...
Alors comme j'en ai assez de toutes ces qualités nécessaires au créateur (en plus de la chance...), je vais maintenant, à titre d'intermède, dresser le portrait du créateur looser (qui est peut-être celui que je vais devenir bientôt si je ne fais pas moi-même ce que je dis).
Le créateur looser n'aime pas travailler. Enfin pas trop. Le travail ça fatigue, c'est rébarbatif et déprimant. Le créateur looser travaille quand même un peu, bien sûr, il n'est pas fou. Mais pas trop. De 11 heures et quart à midi moins 10 et de 15 heure 10 à 16 heures. Le créateur looser, en effet dort 14 à 15 heures par jour et il ponctue sa journée d'une sieste digestive qu'il veut courte, mais qui se termine souvent vers 14 heures 30. Ayant beaucoup de mal à émerger, le créateur looser regarde alors un la télé (reportages animaliers sur Arte) pour émerger lentement. Le créateur looser ne se brutalise pas : il pratique la "self-non-violence" (concept déposé à l'INPI). L'espace de travail du créateur looser est un vrai bordel (excusez la trivialité de ce mot mais il n'y a rien de mieux pour décrire cette triste réalité). Tout est mélangé, empilé par ordre d'arrivage. Le créateur looser ne retouche jamais deux fois le même papier. Du coup il refait perpétuellement des choses déjà faites mais perdues quelque part. Le créateur looser n'a plus d'ordinateur (provisoirement) alors que celui-ci contient des myriades de documents décisifs. Le vieil ordi a planté il y a trois semaines mais le créateur looser n'a pas encore eu le temps d'aller le faire réparer par son copain bricoleur en harware, car il ne trouve plus son numéro qui est quelque part dans les papiers empilés sur le bureau. De toute façon, le créateur looser a tout son temps. Son projet a été conçu pour la première fois en 1990. Depuis cette époque il y travaille... Le créateur looser ne perd pas de vue que dans la vie, ce qui compte, c'est de se donner à fond dans ce qu'on entreprend. Mais pour alléger la charge qu'il s'est imposé et garder le sens des réalités, le créateur looser va faire un tour au bistrot tous les jours vers 16 heures 30 quand il sent que ses capacités intellectuelles faiblissent. Pour se remonter, il prend une bière, une idée lui vient, donc il en prend une autre, jusqu'à environ 22 heures. Il parle sport avec le patron du Café de la Gare. C'est de la stratégie, ça garde son esprit en eveil (car le créateur looser sait que la création d'entreprise, c'est de la stratégie). Finalement seul le patron du Café de la Gare prend le créateur looser pour un homme d'affaires. Le créateur looser cherche depuis longtemps le nom de son entreprise. Il pense le trouver demain après-midi après une bonne sieste, à moins que ce ne soit demain soir vers 21 heures, au Café de la Gare, après une séance de brainstroming bière-cacahuètes avec le patron, auprès de qui il est d'ailleurs débiteur de la somme de 853 euros TTC...
Bon j'ai peut-être un peu noirci le tableau. Ce personnage n'existe pas, ce n'est pas possible...

Création d'entreprise : la méthode de travail

Pour créer une entreprise et réussir, il vaut mieux avoir une très bonne organisation. Voici quelques pistes que j'utilise moi-même. D'abord, je note les choses, les idées, les tâches à faire au fur et à mesure qu'elles se présentent. Les pensées se renouvellement perpétuellement et se "zappent" les unes les autres. La mémoire ne permet pas de tout retenir. Le remède, c'est donc de noter les choses quand elles se présentent. On peut noter les choses sur son agenda électronique ou papier, mais aussi sur de simples feuilles de texte.
Noter est une chose, cela évite la déperdition d'informations et la perte de temps. Mais noter les choses ne sert à rien si on ne se relit jamais et surtout si on n'organise pas les informations notées (puisque les idées ou les tâches à faire se présentent dans le désordre). Il faut donc se relire et trier ses notes en supprimant le surpeflux. On peut alors organiser les choses par ordre de priorité. Il faut ensuite passer à l'exécution : il ne suffit pas de noter une tâche à faire, il faut ensuite la réaliser...
Le principe énoncé ci-dessus est plus ou moins celui de la "feuille de route". Forcez vous à adopter une bonne organisation, car la désorganisation conduit à l'improvisation et l'improvisation accroît le risque d'échec.
Si le type d'organisation proposé ci-dessus ne vous convient pas, inventez votre propre méthode, qui sera forcément la mieux adaptée puisqu'elle répondra au mieux à vos capacités et à vos goûts personnels.

Méthode pour réussir sa création d'entreprise

Ce post va peut-être faire sourire, car pour l'instant je n'en suis qu'à l'étape préparatoire à la création à proprement parler. J'entends déjà les reflexions sarcastiques : "Il manque pas d'air, celui là ! Il n'a rien créé ni rien réussi et il prétend donner une méthode pour réussir !".
C'est que sans avoir rien réussi, il suffit de 5 minutes de réflexion peu poussée pour comprendre qu'il n'y a pas quinze méthodes pour réussir. Il n'y en a qu'une : le travail.
En effet si vous n'avez pas de capitaux au départ, ou du moins très peu de capitaux (1000 euros par exemple...), il faut bien imaginer que vous ne deviendrez pas milliardaire sans un minumum de travail... Autre cas possible : vous avez déjà des capitaux abondants mais vous voulez quand même créer un activité et réussir au delà du patrimoine que vous possédez déjà. Dans ce cas, vous avez deux possibilités : soit vous vous en remettez au hasard et à la chance et vous pouvez réussir (on ne sait jamais...). L'autre possibilité, c'est... le travail... Voilà. La seule méthode pour réussir, c'est le travail.
Enfin, soyons plus précis. Le travail n'est pas exactement une méthode, c'est un moyen de réussir, de même que des connaissances solides. Il faut aussi de la réflexion sur la théorie. Mais la réflexion ne suffit pas encore. Il vous faut aussi de la volonté. Une volontée tenace. Attention cependant à ne pas confondre volonté et obstination. L'obstination c'est de la volonté mal placée. Résumons : des connaissances solides, de la réflexion, de la volonté. Rajoutons le sens de l'action, sans lequel la réflexion ne sert à rien. La théorie, c'est bien. Les connaissances, c'est bien. La volonté intelligemment utilisée c'est bien, mais tout cela ne suffit pas. Il faut agir, mettre en oeuvre concrètement ce que l'on a imaginé d'après ce que l'on sait. Agir, il n'y a que cela qui donne des résultats.

Avoir un état d'esprit positif
Créer une entreprise, c'est aussi un état d'esprit. Il faut refuser la résignation et le renoncement. Il faut être positif et s'appliquer la méthode Coué. Cette méthode inventée par un français a eu un grand succès aux Etats-Unis au XIXème siècle. Elle est dans la droite ligne du positivisme scientifique. Elle consiste à être constamment, sciemment et volontairement positif. Elle doit imprégner l'esprit du créateur d'entreprise. Le défaitisme et le renoncement conduisent à la faillite.
Voilà la méthode, la seule me semble-t-il, pour réussir. Mais tout ceci ne suffit pas forcément. La bonne volonté préalable ne suffit pas, ni le courage ou l'ardeur au travail. On peut faire faillite malgré toutes les qualités du monde. Cela peut d'ailleurs sembler injuste, mais c'est ainsi : la création d'entreprise n'est pas une science exacte.

Le rôle de la personnalité du créateur dans la réussite
Les éléments de réussite énoncés ci-dessus sont difficilement contestables (à moins de jouer sur les mots). Par contre, il est un élément qui influe sur la réussite ou l'échec de la création d'une entreprise, c'est la personnalité, le caractère, le tempérament du créateur. Chaque personne ayant un parcours unique a développé des qualités et des défauts qui lui sont propres. Certain sont fainéants, mais leur esprit est fulgurant. D'autres aiment le mouvement et l'action mais pas la réflexion. Il est très facile de prendre des résolutions avant la création (en particulier sur le travail) mais il faut pouvoir les tenir. Il ne faut pas préjuger de ses forces ou de ses capacités. Ce serait une erreur d'appréciation qui pourrait vous conduire rapidement à la faillite. Plutôt que de prendre des résolutions, il vaut mieux appliquer le précepte "Connais-toi toi même". Analysez-vous vous même en tentant d'être objectif, sans vous voiler la face : quels sont vos points forts ? Vos points faibles ? Comment pouvez-vous faire pour utiliser au mieux vos qualités et diminuer les défauts que vous vous connaissez ? N'allez pas consulter un psy pour cette petite séance d'introspection, mais regardez plutôt ce que vous avez fait dans le passé, ce que vous avez réussi ou râté et quelles sont les causes de ces réussites ou de ces échecs.
Soyez honnête avec vous-même, c'est un des moyens de réussir !

Google et la création d'entreprise

L'entreprise que nous sommes en train de créer avec mon associée est une société de vente en ligne. Tout créateur d'entreprise en ligne va être confronté à un moment ou à un autre à Google, qui faut-il le rappeller, est le plus puissant moteur de recherche au monde.

Comment ai-je connu Google ? A vrai dire, je ne m'en souviens plus très bien. Est-ce la télé qui en a parlé, le bouche-à-oreille traditionnel ou le bouche-à-oreille sur Internet ? Est-ce un lien publicitaire sur Internet ? Je ne me souviens plus. Par contre, je me souviens que la première fois que j'ai vu la page d'accueil de Google, j'ai éprouvé une forte déception en raison de son extrême dépouillement, alors que j'avais entendu des messages très positifs sur cette société. Quand j'ai vu le lien qui proposait de placer Google en page d'accueil, j'ai même dû me faire la réflexion suivante : "Ils peuvent toujours rêver !". Mais les apparences sont trompeuses. Peu à peu, Google s'est imposé dans mes habitudes de fréquentation d'internet. Sûrement.

Je me suis apperçu assez vite que Google avait une capitalisation boursière impressionnante au Etats-Unis, mais sans vraiement comprendre pourquoi. "Une lubie des américains, qui sont naïfs et versatiles !", pensais-je. Oui, Google c'est bien, mais de là à le valoriser plusieurs milliards de dollars... Le soufflet va retomber aussi vite qu'il est monté... Comme Altavista devenu rien du tout aussi vite qu'il était devenu le moteur de recherches numéro un... Mais face au remarques insistantes sur la montée en puissance du géant Google, menaçant même l'hégamonie de l'autre géant Microsoft, il a bien fallu se rendre à l'évidence : non Google ce n'est pas de la poudre aux yeux ! Google sous ses apparences dénudées, c'est en réalité big brother, la grande puissance de l'Internet d'aujourd'hui !

Mais qu'est-ce qui rend la société Google si puissante ? C'est simple, c'est d'abord sa capacité à stocker l'internet mondial sur ses ordinateurs. Cela peut sembler fou, mais c'est exactement ce qui se passe. Le moteur de Google parcourt sans cesse l'internet à la recherche du maximum de sites. Puis il les stocke et les indexe dans ses propres ordinateurs, avant de les ressortir sous forme de liens hiérarchisés qui répondent à la recherche des internautes. Dit comme ça c'est si simple !

Mais cela ne nous dis pas comment Google gagne de l'argent, et donc comment les titres Google peuvent atteindre des valorisations astronomiques en bourse. Là encore c'est simple mais génial: Google insère des liens publicitaires (payants) dans les résultats des recherches des internautes. Ces liens publicitaires sont basés sur des mots clé. Il s'agit de publicités ciblées, presque sur mesure. Alors que les spots de pub télévisés ou dans la presse écrite sont très indifférenciés, Google Adwords permet aux annonceurs de faire du sur-mesure, de communiquer au plus près des préoccupations de leur cible). Voilà la principale source de revenus de Google, les liens sponsorisés. C'est évidemment une révolution dans le monde de la publicité. Les Adwords ne mettront certainement pas fin aux offres publicitaires traditionnelles, mais ils raffinent à l'extrême le système, l'enrichissent. Le système inventé par Google prend de plus en plus d'importance par rapport aux moyens de communication employés par les entreprises jusque là et le phénomène n'est pas près de s'arrêter. Google disparaîtra peut-être un jour (le site n'en prend pas le chemin !), mais son système de publicités ciblées, lui, perdurera à coup sûr.

Il y a deux manières de gagner de l'argent avec Google : soit on l'utilise en tant qu'annonceur (Google Adwords) soit on l'utilise en tant qu'éditeur (Google Adsense). Dans le premier cas, le but est d'accroître la notoriété de son site ou de vendre directement des produits, dans le second cas, il s'agit d'empocher une partie des revenus publicitaires qui sont partagés entre l'annonceur (vous) et Google. J'écrirai deux posts spécifiques sur les Google Adsense et les Google Adwords et la manière dont on peut s'en servir dans l'entreprise.

Même si Google est génial et révolutionnaire, il n'est pas le seul moyen de se développer sur Internet. Aussi puissante soit-elle, la société Google ne pourra jamais résumer à elle seule Internet. D'autres méthodes existent, et il ne faut pas perdre de vue que l'Internet est encore un phénomène récent et que de nouvelles révolutions individuelles ou collectives sont sans doute en gestation quelque part quelque part sur notre bonne vieille terre...

Google devant extrêment puissant provoque, le phénomène a déjà été vu dans le cas de Microsoft, des critiques amères. On reproche à Google de serrer d'un peu trop près les internautes, et, pour parvenir à des fins commerciales, de limiter leur liberté. On reproche à Google de brider la liberté des entreprises à cause de son poids énorme et donc de pouvoir faire la pluie et le beau temps sur de vastes secteurs économiques. A cela il faut dire deux choses : Google n'est pas en position de monopole, il y a des challengers, personne n'est obligé de se servir de ce moteur plutôt que d'un autre. Et en ce qui concerne les entreprises, oui, la règle c'est la concurrence, et la concurrence est dure. Les entreprises devraient donc essayer d'inventer des contrepoids à l'influence de Google plutôt que de se plaindre de son hégémonie !

A titre personnel j'apprécie Google, car la société développe des concepts novateurs toujours en pointe et souvent basé sur le principe de la gratuité : on crée d'abord le service, et on voit après si on peut gagner de l'argent avec. Un des exemples est le système de paiement en ligne par email déjà développé aux Etats-Unis (dont le nom m'échappe..., mais cherchez un peu, vous le trouverez...). Ce système de paiement est entièrement gratuit, contrairement au leader actuel du marché Paypal. On fait du gratuit d'abord, puis on voit si on peut gagner de l'argent... C'est Paypal qui a du soucis à se faire. Pour le coup le système de paiement gratuit de Google ressemble fort à un gros coup de dumping : on commence par couler la concurrence, puis on prend sa place ! Est-ce bien loyal ? Quelle que soit la réponse à cette question, en attendant, Google profite aux consommateurs.

Si l'on veut créer une activité en ligne, il faut connaître et utiliser Google, bien sûr !

Création d'entreprise - S'informer sur Internet : les sites utiles

S'informer, s'informer, encore s'informer... Le créateur d'entreprise doit labourer sans cesse le champ de ses connaissances pour ne pas agir en aveugle. Le créateur doit travailler avec des éléments factuels sûrs, prouvés, fiables et vérifiés sous peine de courir à la faillite. Il doit laisser de côté les a-priori et les idées préconçues. En tout cas il doit vérifier si ses idées préconçues (car on en a forcément avant de se lancer dans une activité) sont valables. Et pour s'informer on peut recourir à Internet où règne l'abondance d'informations (certains diront l'anarchie...).

Le site de l'APCE (Agence pour la création d'entreprise)

Je peux donner ici les sites qui me semblent tout à fait incontournables pour un créateur d'entreprise. Il y d'abord le site de l'APCE (l'Agence pour la création d'entreprise) dont voici l'adresse : www.apce.com

Si vous n'avez pas encore placé ce site dans vos favoris, rectifiez votre oubli sans plus attendre. Ce site est en effet entièment consacré à la création d'entreprise en France. L'APCE est une association de type loi 1901 créée à l'initiative des pouvoirs publics en 1996. Son but est d'aider les créateurs d'entreprise en leur fournissant des informations précises et nombreuses. Le site internet de l'APCE est très riche. Sa mission consiste à promouvoir l'esprit d'initiative, à informer sur les mesures prises en faveur de la création d'entreprises et sur les dispositifs en place au niveau national et local et d'orienter le créateur dans ses démarches. L'APCE réalise également des études statistiques et des notes de conjoncture par secteur d'activité et par bassin d'emploi. La force de l'information fournie par l'APCE, c'est qu'elle s'appuie sur un très vaste réseau d'experts de terrain issus des chambres de commerce et d'industrie, des chambres de métiers et de l'artisanat, de groupements d'initiatives locales, de réseaux privés, d'associations et de clubs d'entrepreneurs. L'APCE étant financée à 70% par des l'Etat (les 30% restant étant financés par des ressources propres), on peut considérer que l'APCE dispense des informations quasiment officielles.

Le site de l'APCE est très structuré. Par exemple, le créteur pourra consulter les fiches suivantes sur le parcours à suivre :
  • 1 - L'idée
  • 2 - Le projet personnel
  • 3 - L'étude de marché
  • 4 - Les prévisions financières
  • 5 - Trouver des financements
  • 6 - Les aides
  • 7 - Choisir un statut juridique
  • 8 - Les formalités de création
  • 9 - Installer l'entreprise
  • 10 - Les premiers mois d'activité
Le site contient des dizaines de fiches détaillées sur tous les aspects possibles (ou presque tous...).
Bref, jeune créateur d'entreprise, si vous ne deviez garder qu'un seul site, ce serait celui-là...

Le site du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris
Lorsqu'on recherche des informations sur internet on trouve divers sites, dont certains répondent correctement aux questions que l'on se pose, et d'autre qui ne répondent à rien (c'est le cas de la majorité des sites). On perd du temps, on zappe d'un site à l'autre sans résultat. Parfois un site apporte une information utile. On note l'info, on la garde en mémoire (parmi des dizaines d'autres infos sans intérêt). Puis revenant sur une recherche précise, on se souvient que tel site apportait des informations précises. C'est là qu'on regrette de ne pas avoir noté son adresse quelque part ou de ne pas l'avoir mis dans les favoris.... Et puis comme on recherche de nouveau des infos répondant aux mêmes interrogations, on finit par retomber sur le site utile... Et là on n'oublie pas de la placer parmi les favoris.
C'est exactement ce qui s'est passé avec le site du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris, dont voici l'adresse : http://www.greffe-tc-paris.fr/
Quand j'ai retrouvé le site, je me suis empressé de noter son adresse. Bien sûr le titre du site n'est pas très engageant au premier abord, pas très "fun", mais de toute façon le côté technique et administratif de la création d'une entreprise, ce n'est pas très "fun", alors... Ce qui compte ici c'est la qualité des infos dispensées, et là, pour le coup ce site dispense de la très bonne information technique. Le créateur doit savoir qu'il sera à un moment ou à un autre de la vie (et de la mort - ce qu'il ne souhaite pas évidemment mais qui arrive souvent) de son entreprise, le créateur, donc va forcément être en contact avec le Tribunal de Commerce du lieu où il crée son entreprise. Pas de panique avec le mot "Tribunal" : le tribunal de commerce ne va pas vous faire un procès. Sa fonction première consiste à enregistrer les sociétés dans ses registres et à les radier quand elles disparaissent (fin d'activité pour cause de retraite, par exemple, ou faillite).
Le site du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris est compétent uniquement à Paris, me direz-vous, et vous, vous habitez peut-être à Brest ou à Nice, enfin pas à Paris. Ce n'est pas grave : le Tribunal de Commerce de Paris applique la loi Nationale, et les informations fournies par le site sont la plupart du temps valables partout. Voilà une adresse qui pourra vous servir et que vous pouvez garder dans vos liens; vous y trouverez surtout des informations juridiques souvent sèches et inintéressantes mais vitales (créer une entreprise, ce n'est pas toujours drôle...)

Marketing : abc-netmarketing.com
Le côté juridique de la création, de mon point de vue, n'est pas ce qu'il y a de plus amusant. Mais ce point de vue est subjectif. Il y a bien des gens passionnés par le droit et qui y consacrent leur vie (on peut supposer que ce n'est pas par pur masochisme...). Toujours de mon point de vue, la question du marketing est beaucoup amusante, beaucoup plus stimulante sur un plan intellectuel. Pour vous informer à ce sujet, je vous recommande un site formidable qui ne traite peut être pas tous les détails (qui peut prétendre à l'exhaustivité ?) mais au moins les principaux, de manière le plus souvent claire et limpide. Ce site, s'appelle abcmarketing.com Voilà son adresse complète : http://www.abc-netmarketing.com/
Que dire sur ce site ? J'en ai déjà dit beaucoup. Je dois rajouter cependant une chose : ce site est dédié principalement au netmarketing, c'est-à-dire au marketing spécifique à Internet. Cependant de nombreuses fiches sur les techniques de vente sont valable aussi bien en ligne que pour la distribution traditionnelle. C'est une véritable mine d'informations. Le tout est très bien structuré. Vous trouverez par exemple des informations sur les sujets suivants :
  • l'Affiliation
  • les Blogs Marketing et les Communautés
  • la Création d'un site
  • le Droit
  • les Email marketing
  • le E-merchandising
  • l'Ergonomie web
  • les E-services
  • la fidélisation
  • Les liens sponsorisés
  • Le marketing viral
  • La mesure d'audience
  • Le mobile marketing
  • Les outils de gestion
  • Les promotion
  • La publicité sur internet
  • Le référencement
  • des études de cas
Ne vous laissez pas impressionner par le vocabulaire employé. Lorsqu'un mot barbare apparaît (en général anglo-saxon, puisqu'aussi bien les anglo-saxon, en particulier américains, sont pionniers dans tous les domaines du marketing), pas de panique : informez-vous, levez les doutes, voyez si le sujet vous concerne ou non, labourez le champs de vos connaissances méthodiquement... ce qui vous permettra de passer à l'action plus sereinement.
Bon en attendant l'action, vous pouvez placer le site abc-marketing dans vos favoris, qui à le supprimer plus tard si vous ne le trouvez pas au niveau, ce dont je doute...

Un peu d'humanité : le blog d'une créatrice
Status, ficalité, droit, tribunal de commerce, marketing... autant de domaine auxquels le jeune créateur ne peut pas échapper. Autant de domaines souvent assomants... Alors au milieu de tout ceci, je vous recommande, après une longue et parfois harrassante quête d'informations de consulter l'histoire vécue par une créatrice d'entreprise. Il s'agit du blog de Mademoiselle Bio, une "entrepreneuse" qui a lancé un site de Cosmétiques bio après avoir passé quelques années dans un poste à responsabilité dans le groupe L'Oréal. Mademoiselle bio (adresse : http://blog.mademoiselle-bio.com/ ) raconte son parcours. L'intérêt, c'est le côté humain et vécu; car entre la théorie et la pratique, il y a souvent un écart important. Je ne sais pas si la société créée par Mademoiselle bio va tenir le coup longtemps, mais son expérience mérite d'être connue.

Conclusion : évidemment les références citées ci-dessus ne sont qu'un goutte d'eau dans l'Océan de l'Internet. Il existe des dizaines de sites. Cherchez, vous les trouverez.

Création d'entreprise : s'informer est vital

Comme je l'ai dit dans le message précédent, le créateur d'entreprise doit d'abord s'informer de manière approfondie. Une fois l'activité lancée, le créateur qui est à présent chef d'entreprise, doit poursuivre sa recherche permanente d'informations. C'est une question de vie ou de mort pour l'entreprise. Pourquoi cette recherche d'information est-elle si importante, me demandera-t-on ?
C'est simple, un créateur mal informé va faire de mauvais choix à tous les niveaux, il va faire des erreurs tactiques et stratégiques. Le mauvais choix des statuts peut conduire à la faillite rapide (on sait que la majorité des jeunes entreprises ne dépassent pas le cap des 3 ans : c'est bien que des erreurs d'appréciation ont été commises). De mauvais choix quant au choix des produits ou du secteur d'activité aura le même effet. La mauvaise connaissance de la concurrence, puisque nous sommes dans une économie concurrentielle, peut avoir la même conséquence à très court terme. Un exemple : votre concurrent connaît mieux que vous les fournisseurs, il prendra un avantage concurrentiel qui pourra être mortel. Il faut connaître aussi les lois fiscales et sociales qui changent perpétuellement. Il faut connaître son marché, sa cible, comme disent les professionnels du marketing avec une expression peu élégante (la cible convient bien pour un chasseur par exemple, mais pour un client ?).

Bref, il faut connaître et maîtriser son domaine d'activité pour ne pas courrir droit à la faillite. Il faut se tenir au courant, s'informer, s'informer et encore s'informer. La manque de connaissance créer l'incertitude, le doute, le manque de confiance en soi. La connaissance sûre donne des certitudes, des assurances, de la maîtrise.

Pour le créateur d'entreprise, s'informer c'est bien, c'est utile, c'est nécessaire. Mais cela peut parfois s'avérer insuffisant. Il n'est pas sûr que malgré une recherche d'informations préparatoire très approfondie, votre activité ne marche pas. Le commerce et la création d'entreprises, ce n'est pas une science exacte. L'économie fluctue et même les plus grands professionnels du marketing, pourtant les mieux informés du monde, font des erreurs. Une bonne information n'est pas une garantie absolue de réussite, mais elle est absolument nécessaire car elle peut vous éviter les erreurs les plus grossières.

Une question se pose à présent : où trouver l'information ?
Il existe trois sources d'informations principales (en plus de votre réseau de relations si vous en avez un) :
-les livres (à acheter ou à consulter dans les bibliothèques)
-les chambres de commerce
-Internet

J'écrirai des post spécifiques sur ces trois sources d'informations. En attendant, j'espère vous avoir convaincu de l'importance d'une bonne information pour la réussite de votre entreprise, et je vous souhaite ... une bonne recherche !

Création d'entreprise : faut-il faire confiance à Wikipedia ?

Le créateur d'entreprise doit d'abord s'informer. Un des moyens d'information les plus riches et les plus facilement accessible est internet. Parmi les sites les plus consultés se trouve l'encyclopédie participative Wikipedia. L'expression "Encyclopédie participative" signifie que tout le monde peut ajouter ou modifier quelque chose dans les articles. Au début comme beaucoup de personnes, j'ai trouvé le concept génial. Mais j'ai vite déchanté quand je me suis aperçu que la qualité des articles était extrêmement discutable et douteuse.
D'abord, comme je l'ai dit, n'importe qui peut modifier n'importe quoi sur Wikipedia. Donc les rédacteurs sont souvent incompétents ou mal informés. De plus, les articles de Wikipedia sont publiés de façon anonyme, ce qui fait le premier fantaisiste venu peut modifier un article en racontant n'importe quoi. Bien sûr, face aux dérives possibles du système, les responsables de Wikipedia ont réagi : il existe des superadministrateurs qui surveillent les dérapages et certains sujets sensibles et polémiques ne sont pas modifiables immédiatement; il faut montrer patte blanche pour y toucher. Mais qui décide de quoi ? Justement, c'est une partie du problème. Les superadministrateurs sont tout aussi anonymes que les simples intervenants. Il sont désignés selon un système obscur de cooptation qui ne garantit rien. Leurs décisions sont arbitraires, et ils n'ont pas de comptes à rendre sur les raisons qui les poussent à modifier tel ou tel article. Wikipedia, c'est donc un système qui ressemble à une démocratie de la connaissance, mais qui est en réalité une dictature autoproclamée.

Je rajouterai une critique concernant l'esprit de wikipedia qui se prétend "neutre" (et dont les articles sont donc soi-disant neutres). Cette prétendue neutralité est une fumisterie énorme. La neutralité, ça n'existe pas. Tout n'est que choix, orientations choisies consciemment ou inconsciemment.

Wikipedia n'étant ni neutre ni fiable ni transparent, on ne peut tout simplement pas lui faire confiance. Wikipedia peut apporter quelques pistes de réflexions, mais toutes les informations que contient cette encyclopédie, qui n'est en réalité qu'un reflet changeant de l'humeur poncutelle d'Internet, doit être rigoureusement vérifiée auprès de sources fiables, sur Internet ou ailleurs. Une source fiable, c'est un site officiel. Les sites des différents ministères, par exemple, sont des sources fiables.

Conclusion : Wikipédia peut aider le créateur d'entreprises sur certains aspects, mais c'est une source de qualité douteuse qu'il faut utiliser avec les plus grande précaution !

SARL à capital variable : statuts gratuits

Parmi les étapes de la création d'entreprise, la question des statuts se pose assez rapidement car elle détermine le régime fiscal de l'activité créée mais aussi le régime social du créateur. Avec mon associée, nous avons opté pour la création d'une SARL à capital variable. Cette forme de société offre en effet les avantages d'une SARL traditionnelle avec une grande souplesse au niveau des évolutions du capital : on n'est pas obligé de payer des frais d'enregistrement élevés à chaque fois que l'on veut augmenter le capital. La SARL à capital variable oblige à moins de formalisme onéreux que la SARL traditionnelle.
Je reviendrai sur les différents statuts d'entreprises possibles en France. J'expliquerai pourquoi, avec mon associée, nous avons finalement retenu la SARL à capital variable.

Quand j'ai commencé à chercher sur Internet des informations au sujet des statuts des entreprises, j'ai trouvé toutes sortes de choses sur les EURL et aussi bien sûr sur les SARL. On trouve des modèles de statuts publiés gratuitement pour ces formes d'entreprise, mais rien de gratuit pour la SARL à capital variables. Si, des dizaines de sites vous proposent de vous vendre ces statuts. Or si vous n'en êtes qu'à la phase de réflexion vous n'avez pas envie de payer pour rien.

Je n'ai pas acheté les statuts de la SARL à capital variable sur Internet. Ne les trouvant pas facilement, je me suis rendu à ma chambre de commerce locale qui possède toute la documentation utile. La personne chargée de l'accueil a tenté de m'orienter vers un conseiller en création d'entreprise. Cela pourrait bien vous arriver lorsque vous allez à la chambre de commerce, c'est semble-t-il la procédure de base pour tout nouvel arrivant... Si vous avez besoin d'une information précise, déclinez la proposition et exposez clairement votre besoin, avec un sourire et de la diplomatie (obligatoires en toutes circonstances pour le créateur d'entreprise). Après avoir esquivé l'accueil, j'ai obtenu sans problème et très rapidement ce que je voulais : des modèles de status de SARL à capital variable. La chambre de commerce a tous les documents possibles. C'est une mine d'informations à ne surtout pas négliger. Personnellement, quand j'ai besoin d'une information sur tel ou tel point, je commence par débroussailler la question sur Internet, et si je ne trouve pas, alors la solution : la chambre de commerce.

Un mot sur le document qui suit. Je l'ai obtenu sous forme de photocopies (gratuites ! ce qui montre une nouvelle fois que les chambres de commerce peuvent être utiles et efficaces). Mon épouse l'a dactylographié; comme il est appelé à être utilisé concrètement, elle supprimé tous les renvois aux articles du code du commerce qui figuraient à titre d'information dans les marges des statuts. De plus attention, ne faites jamais une confiance aveugle à la documentation. Vérifiez par vous-mêmes les informations. En cas de doutes, cherchez, approfondissez les questions. Une Lapalissade pour conclure ce post : quand on cherche, on trouve...

MODELES DE STATUTS D'UNE SARL à capital variable


Société...

Société à responsabilité limitée à capital variable

Siège social...


LES SOUSSIGNES :


M. A.... (nom, prémon, adresse,...)


=> Le cas échéant :


La société.... (dénomination sociale, forme, capital, siège, RCS) représentée par M. .... (nom, prénom, adresse et qualité)


ont établi ainsi qu'il suit les statuts de la société à responsabilité limitée à capital variable devant exister entre eux et toute autre personne qui viendrait ultérieurement à acquérir la qualité d'associé.


Statuts


Article 1 - Forme


La société est une société à responsabilité limitée à capital variable régie par le code de commerce, les dispositions du décret n°67-236 du 23 mars 1967, ainsi que par les présents statuts.


Article 2 - Objet


La société a pour objet : ...........


Et, plus généralement, toutes opérations industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou immobilières, se rattachant à l'objet sus-indiqué ou à tous autres objets similaires ou connexes, de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la société, son extension et son développement.


Article 3 - Dénomination sociale


La société a pour dénomination sociale et pour sigle : .........


Les actes et documents émanant de la société et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, indiqueront la dénomination sociale, précédée ou suivie immédiatement et lisiblement des mots "société à responsabilité limitée à capital variable" ou les initiales "SARL à capital variable".


Article 4 - Siège social


Le siège social est fixé à ..... rue .... n° ....


Il pourra être transféré en tout autre lieu de la même ville par simple décision de la gérance et en tout autre endroit par décision extraordinaire des associés.


Article 5 - Durée


La durée de la société est fixée à ..... ans compter de la date d'immatriculation de la société au Registre du commerce et des sociétés.


Article 6 - Apports - Formation du capital


Les soussignés ont apporté à la société, savoir :


1° M. A ......, la somme de ..... (en lettres),


2° M. B......, la somme de ..... (en lettres).


3° La société X ....., la somme de ..... (en lettres).


4° .................


soit au total la somme de .....(en lettres) correspondant à ..... (nombre) parts au nominal de ...... chacune (le nominal est faculatatif), souscrites en totalité et libérées chacune à concurrence de ......


La libération du surplus, à laquelle chaque soussigné s'oblige interviendra en une ou plusieurs fois sur décision du gérant.


La somme de ..... a été déposée par les associés, conformément à la loi, le .... au crédit d'un compte ouvert au nom de la société en formation ......... à la banque ........ (ou : chez Me......, notaire à ...... ou : à la Caisse des dépôts et consignations).


Article 7 - Capital social d'origine


A la constitution de la société, le capital social est fixé à la somme de .....€ et divisé en .... parts sociales d'un montant de ..... chacune, intégralement souscrites, (libérées de ....) (ou : entièrement libérées) et réparties entre les associés de la manière suivante :


à M. A ....... , ....... parts sociales

à M. B ....... , ....... parts sociales

à la société X...... , ....... parts sociales


Total du nombre de parts sociales composant le capital social, soit, ..... (en lettres)..... parts.


Article 8 - Variabilité du capital social


8.1 - Le capital social est variable dans les limites du capital autorisé qui sont de :


- ...... € pour le capital maximum autorisé ;


- le dixième du capital social stipulé à l'article 7 pour le capital minimal autorisé.


8.2 - La gérance est habilitée à recevoir les souscriptions nouvelles dans les limites du capital maximum autorisé. Les souscriptions reçues au cours d'un trimestre civil seront constatées dans une déclaration des soucriptions et des versements établie le dernier jour de ce trimestre. Sauf décision extraordinaire contraire des associés, les parts sociales nouvelles ne peuvent être émises à un prix inférieur au montant de leur valeur nominale augmentée d'une somme égale à la quote-part revenant aux parts sociales anciennes dans les fonds de réserves et les bénéfices tels qu'ils ressortent des derniers comptes annuels régulièrement approuvés.


8.3 - Les droits attachés aux parts correspondant à une souscription déterminée ne prennent naissance et ne peuvent être exercés qu'à compter de l'agrément de ladite souscription résultant d'une décision prise par la majorité des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales. Sont toutefois exclues de cette procédure, comme indiqué à l'article 9 ci-après, même dans les limites ci-dessus définies, les augmentations de capital souscrites par apports en nature qui exigent l'intervention de la collectivité des associés, les augmentations de capital par incorporation de réserves, primes ou bénéfices.


8.4 - Le capital social peut être diminué par la reprise des apports effectués par les associés qui se retirent de la société ou en sont exclus dans les conditions fixées par la loi et celles exposées à l'article 13 ci-après. Toutefois, aucune reprise d'apport ne pourra avoir pour effet de réduire le capital en dessous du minimum autorisé visé ci-dessus. En outre, même dans cette limite, toute diminution du capital social par imputation de pertes nécessitera une décision collective extraordinaire des associés.


Article 9 - Modifications du capital social


En dehors des limites du capital autorisé définies à l'article 8 ci-dessus, le capital social peut être augmenté ou réduit de toutes les manières autorisées par la loi, par décision extraordinaire des associés.


Si l'opération fait apparaître des rompus, les associés feront leur affaire personnelle de toute acquisition ou de toute cession de droits nécessaires.


La réduction du capital à un montant inférieur au minimum légal, ne peut être décidée que sous la condition suspensive d'une augmentation de capital destinée à ramener celui-ci au moins au minimum légal, à moins que la société ne se transforme en société d'une autre forme n'exigeant pas un capital supérieur au capital social après réduction.


Article 10 - Parts sociales


Les parts sociales ne peuvent jamais être représentées par des titres négociables. Leur propriété résulte des présents statuts, des actes modificatifs ultérieurs et des cessions de parts régulièrement signifiées et publiées.


Chaque part sociale donne droit, proportionnellement au nombre de parts existantes, à une quotité dans la propriété de l'actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation. Elle donne également le droit de participer aux décisiosns collectives.


Les parts sociales sont indivisibles à l'égard de la société qui ne reconnaît qu'un seul propriétaire pour chacune d'elles.


Article 11 - Cession et transmission des parts sociales


11.1 La cession de parts sociales doit être constatée par écrit. Elle n'est opposable à la société qu'après avoir été signifiée à cette dernière ou acceptée par elle dans un acte authentiqueconformément à l'article 1690 du code civil. Toutefois, la signification peut être remplacée par le dépôt d'un original de l'acte de cession au siège social contre remise par le gérant d'une attestation de ce dépôt.


11.2 - Les parts sociales ne peuvent être cédées à des tiers non associés qu'avec le consentement de la majorité des associés représentant au moins la moitié (ou bien : "les trois-quarts") des parts sociales. La procédure prévue par l'article L.223-14 du code de commerce est applicable. Ces dispositions sont applicables à toutes les formes de cessions.


11.3 - En cas de décès d'un associé ou de la dissolution d'une communauté entre époux, la société continue entre les associés survivants et les héritiers ou ayants droit de l'associé décédé, et éventuellement son conjoint survivant, sous réserve de leur agrément par la majorité des associés représentant au moins la moitié (ou bien : "les trois-quarts") des parts sociales. La procédure prévue par l'article L.223-14 du code de commerce est applicable.


11.4 En cas d'apport de biens communs ou d'acquisition de parts sociales au moyen de fonds communs, la qualité d'associé est reconnue à celui des époux qui réalise l'acquisition. Cette qualité est également reconnue pour la moitié des parts souscrites ou acquises au conjoint qui notifie à la société son intention d'être personnellement associé. Si cette notification a eu lieu lors de l'acquisition ou de l'apport, l'acceptation de l'agrément des associés vaut pour les deux époux. Si cette notification est postérieure à l'apport ou à l'acquisition, l'agrément du conjoint par les associés sera soumis aux dispositions de l'alinéa 2 du présent article.

Lors de la délibération sur l'agrément ou l'acceptation, l'époux associé ne participe pas au vote et ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul de la majorité. Si le conjoint n'est pas agréé par les autres associés, l'époux demeure associé pour la totalité des parts concernées.


Article 12 - Nantissement des parts sociales


Si la société a donné son consentement à un projet de nantissement des parts sociales, soit par notification à l'intéressé de sa décision prise dans les conditions de l'article 11, soit par défaut de réponse dans le délai de trois mois à compter de la demande, ce consentement emportera agrément du cessionnaire en cas de réalisation forcée des parts nanties selon les dispositions de l'article 2078 alinéa 1er du code civil, à moins que la société ne préfère après la cession racheter sans délai les parts en vue de réduire son capital.


Article 13 - Retrait et exclusion d'associés


13.1 - Tout associé peut se retirer de la société en notifiant sa décision à la gérance par lettre recommandée avec avis de réception moyennant un préavis de ..... mois au moins avant la date de clôture de l'exercice social en cours.


13.2 - Tout associé peut être exclu de la société pour justes motifs par une décision des associés réunis en assemblée générale et statuant à la majorité fixée pour la modification des statuts.


13.3 - L'associé susceptible d'être exclu est convoqué spécialement au moyen d'une lettre recommandée avec demande d'avis de réception, à l'assemblée générale qui peut procéder à son exclusion tant en sa présence qu'en son absence. Les griefs invoqués à l'encontre de l'associé susceptible d'être exclu doivent lui être préalablement communiqués au moyen de la lettre recommandée avec demande d'avis de réception le convoquant spécialement à l'assemblée générale devant statuer sur son exclusion, lesquels devront, en tout état de cause, être portés dans le procès-verbal de l'assemblée. Sous réserve de ce qui est dit au paragraphe 4 ci-après, l'exclusion prend effet à l'issue de l'assemblée générale l'ayant décidée.


13.4 - Dans l'hypothèse où le retrait ou l'exclusion d'un ou plusieurs actionnaires aurait pour effet de ramener le capital social effectivement souscrit en dessous du capital minimum autorisé défini à l'article 8 ci-dessus, les retraits et exclusions prendront pécuniairement effet successivement par ordre d'ancienneté et uniquement dans la mesure où des souscriptions nouvelles, sous quelque forme que ce soit, permettraient la reprise des apports des associés sortants. Afin de pouvoir déterminer, en cas de besoin, cet ordre d'ancienneté, la gérance inscrira par ordre chronologique, sur un registre ouvert à cet effet au siège social, les notifications de retrait, les décisions d'exclusion prononcées par l'assemblée générale.


13.5 - L'associé qui se retire ou est exclu de quelque façon que ce soit, a droit au remboursement du montant nominal non amorti de ses parts, augmenté de sa quote-part dans les bénéfices, réserves et primes diverses ou diminué de sa quote-part dans les pertes enregistrées selon le cas. Dans l'hypothèse où la trésorerie de la société ne permettrait pas le remboursement immédiat de cette somme, la société disposerait d'un délai de six mois pour procéder à ce remboursement, soit totalement, soit partiellement si les disponibilités ont permis le remboursement immédiat d'une fraction des sommes dues à l'associé sortant. Toutefois, la gérance devra différer le remboursement jusqu'à ce que l'associé sortant ait rempli tous ses engagements en cours à l'égard de la société. L'associé qui se retire ou qui est exclu, reste tenu pendant cinq ans, envers les associés et les tiers de toutes les obligations existant au moment de son retrait ou de son exclusion.


Afin de permettre, le cas échéant, de déterminer la somme à retenir à l'associé sortant, à titre de participation dans les pertes, les retraits, comme les exclusions en vertu des décisions de l'assemblée générale ne prennent effet pécuniairement qu'au jour de la clôture de l'exercice au cours duquel ils ont eu lieu. Les retraits ou exclusions qui n'auraient pu être effectués au jour de la clôture d'un exercice, par suite de l'interdiction de diminuer le capital social effectivement souscrit en dessous du capital minimum autorisé défini à l'article 8 ci-dessus, ne pourront prendre effet pécuniairement qu'au jour de la clôture d'un exercice ultérieur.


Article 14 - Nomination de la gérance


La société est administrée par un ou plusieurs gérants, personnes physiques, associés ou non. Le ou les gérants sont nommés et révoqués par décision des associés représentant plus de la moitié des parts sociales. La rémunération du gérant est fixée par la décision de nomination.


Article 15 - Pouvoir de la gérance


Dans ses rapports avec les associés, la gérance engage la société par les actes entrant dans l'objet social. Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée, même par les actes du gérant qui ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que le tiers savait que l'acte dépassait cet objet ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve. L'opposition formée par un gérant aux actes d'un autre gérant est sans effet à l'égard des tiers à moins qu'il ne soit établi qu'ils en ont eu connaissance. Le ou les gérants peuvent sous leur responsabilité constituer des mandataires pour un ou plusieurs objets déterminés.


Article 16 - Forme - Participation des associés - Calcul des majorités


16.1 - Sauf dans les cas où la loi impose la tenue d'une assemblée générale ou s'il s'agit de statuer sur l'exclusion d'un associé, les décisions collectives sont prises, au choix de la gérance, soit en assemblée, soit par voie de consultation écrite des associés, ou peuvent résulter du consentement unanime des associés exprimé dans un acte.


16.2 - Chaque associé a le droit de participer aux décisions collectives, et dispose d'un nombre de voix égal à celui des parts sociales qu'il possède. Chaque associé peut se faire représenter aux assemblées par un autre associé ou par son conjoint, sauf si les associés sont au nombre de deux ou si la société ne comprend que les deux époux. Les représentants légaux d'associés juridiquement incapables peuvent participer au vote même s'ils ne sont pas eux-mêmes associés.


16.3 - Les majorités requises pour l'adoption des décisions collectives sont calculées sur les parts sociales effectivement souscrites. L'état des parts effectivement souscrites est arrêté par la gérance quinze jours avant la date de réunion de l'assemblée générale ou de l'envoi de la lettre de consultation écrite. Il n'est pas tenu compte des souscriptions nouvelles reçues ou des retraits notifiés après la date susvisée.

Article 17 - Assemblée annuelle


Chaque année, il doit être réuni dans les six mois de la clôture de l'exercice une assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé. Les décisions sont adoptées par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Si cette majorité n'est pas obtenue, les associés sont, selon les cas, convoqués ou consultés une seconde fois et les décisions sont prises à la majorité des votes émis quel que soit le nombre des votants.


Article 18 - Modifications statutaires


Les modifications statutaires sont décidées par les associés représentant les trois quarts des parts sociales.


Toutefois, si une assemblée est réunie pour les modifications statutaires, elle ne délibère valablement que si les associés présents ou représentés possèdent au moins, sur première convocation, le quart des parts et, sur deuxième convocation, le cinquième de celles-ci. A défaut de ce quorum, la deuxième assemblée peut être prorogée à une date postérieure de deux mois au plus à celle à laquelle elle avait été convoquée. Dans l'un ou l'autre de ces deux cas, les modifications sont décidées à majorité des deux tiers des parts détenues par les associés présents ou représentés.


Par dérogation aux dispositions ci-dessus, la décision d'augmenter le capital par incorporation de bénéfices ou de réserves est prise par les associés représentant au moins la moitié des parts sociales.


Article 19 - Décisions ordinaires


Dans les assemblées, ou lors des consultations écrites, autres que celles ayant pour objet de modifier les statuts, et sauf disposition expresse contraire des présents statuts, les décisions sont adoptées par un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des parts sociales. Si cette majorité n'est pas obtenue, les associés sont convoqués ou consultés une seconde fois et les décisions sont prises à la majorité des votes émis, quel que soit le nombre des votants.


Article 20 - Exercice social


Chaque exercice social a une durée d'une année qui commence le ............ et finit le .............


=> le cas échéant

Par exception, le premier exercice sera clos le .....


Article 21 - Affectation des résultats


Après approbation des comptes et constatation de l'existence d'un bénéfice distribuable, l'assemblée générale détermine sur proposition de la gérance toutes sommes qu'elle juge convenables de prélever sur ce bénéfice pour être reportées à nouveau sur l'exercice suivant ou inscrites à un ou plusieurs fonds de réserves ordinaires ou extraordinaires, généraux ou spéciaux, dont elle règle l'affectation ou l'emploi.


Le surplus, s'il en existe, est attribué aux associés sous forme de dividende.


L'assemblée générale peut, après constatation de l'existence de réserves à sa disposition, décider en outre la mise en distribution des sommes prélevées sur ces réserves ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués.


Les sommes dont la mise en distribution est décidée sont réparties entre les associés gérants ou non-gérants proportionnellement au nombre de leurs parts sociales.


Article 22 - Liquidation


A l'expiration de la société ou en cas de dissolution anticipée, une décision des associés nomme un ou plusieurs liquidateurs dont elle détermine les pouvoirs et qui exercent leurs fonctions conformément à la loi.


En cas de réunion de toutes les parts en une seule main, l'expiration de la société ou sa dissolution entraîne la transmission universelle du patrimoine de la société à l'associé unique, sans qu'il y ait lieu à liquidation, sous réserve du droit d'opposition des créanciers, conformément à l'article 1844-5 du code civil.


Article 23 - Contestations


Toutes les contestations qui pourraient s'élever pendant la durée de la société ou de la liquidation soit entre les associés, la gérance et la société, soit entre associés eux-mêmes, relativement aux affaires sociales, seront soumises à la juridiction des tribunaux compétents du siège social.


A cet effet, en cas de contestation, tout associé est tenu de faire élection de domicile dans le ressort du tribunal compétent du lieu du siège social et toutes assignations ou significations sont régulièrement faites à ce domicile élu, sans avoir égard au domicile réel. A défaut d'élection de domicile, les assignations et significations seront valablement faites au parquet du tribunal de grande instance du lieu du siège social.


Article 24 - Actes accomplis pour le compte de la société en formation


Préalablement à la signature des présents statuts, il a été présenté aux associés l'état des actes accomplis pour le compte de la société en formation, avec l'indication, pour chacun d'eux, de l'engagement qui en résultera pour la société. Cet état est annexé aux statuts et la signature de ce dernier emportera reprise des engagements par la société, lorsque celle-ci aura été immatriculée au Registre du commerce et des sociétés.


Article 25 - Frais


Tous les frais, droits et honoraires des présentes et de ses suites seront pris en charge par la société lorsqu'elle aura été immatriculée au Registre du commerce et des sociétés.


Fait à ......... le .................


En ............ exemplaires




Signature des parties.


=> en cas d'application de l'article 1832-2 du code civil :


Madame ............... née le ................. épouse de Monsieur ..............


Monsieur ................. né le .................... époux de Madame ................


conjoints des apporteurs ci-dessus visés, dont les souscriptions ont été effectuées au moyen de biens communs, sont intervenus aux présentes, chacun d'eux déclarant avoir été averti de la souscription de son conjoint et n'avoir pas l'intention de revendiquer la qualité d'associé.


Signature des conjoints.


Annexe : Etat des actes accomplis pour le compte de la société en formation.


Je crée mon entreprise... et un blog sur la création d'entreprise

Soyez les bienvenus sur mon blog qui est consacré comme l'indique son titre à la création d'entreprise. J'ai choisi de parler de ce sujet car je suis en pleine phase de création avec mon associée. Je ne dévoilerai pas le type d'activité que je crée car il ne faut pas mélanger les genres. J'ai vu quelques sites de créateurs qui faisaient un lien depuis leur site de vente en ligne vers leur blog personnel, sur lequel ils racontent leurs état d'âme. Je crois que ce n'est pas très bon pour l'image de leur société car ça ne fait pas très pro, et il faut savoir ce que l'on veut : raconter sa vie ou vendre ?
Ceci dit, l'idée d'écrire un blog est très bonne et utile. J'ai été content de trouver quelques blogs de créateurs d'entreprises qui m'ont apporté des pistes de réflexion très utiles. Je veux moi aussi raconter une partie de mon expérience et faire profiter les lecteurs de quelques documents utiles, à commencer par les statuts d'une SARL à capital variable. Mais je ne parlerai pas que du côté juridique : je parlerai aussi du côté commercial bien sûr. En attendant de plus longs développements, je vais mettre en ligne gratuitement les statuts d'une SARL à capital variable (c'est la forme que nous avons choisie avec mon associé pour créer la société).
Chers lecteurs, je vous invite à commenter les messages et documents de ce blog pour apporter vos connaissances ou vos interrogations (car si vous êtes dans la phase préparatoire à la création vous devez certainement avoir des dizaines de questions en tête !).
Bonne lecture !