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lundi 3 septembre 2007

Référencement de son site web : par où commencer ?

Ce post s'adresse à ceux qui souhaitent créer leur commerce en ligne en développant leur site eux-même. Le référencement peut aussi vous intéresser si vous n'y connaissez rien en matière de création de site web et que vous avez décidé de confier la création de votre site à un pro. Dans ce cas, vous pouvez toujours lire ce message pour infos, ainsi vous comprendrez mieux une partie du travail du créateur de votre site.
Je précise aussi qu'il sera question ici de référencement naturel ou gratuit. En effet si vous avez des capitaux, inutile de vous tracasser avec le référencement naturel (domaine sur lequel la compétition est très rude); il vaut mieux payer pour une bonne campagne de pub, vous êtes ainsi plus sûr d'être vu.

En matière de référencement naturel il existe quelques règles élémentaires à respecter.
La première étape pour obtenir un trafic conséquent et être correctement référencé, c'est d'avoir un contenu intéressant et dense. Plus le contenu de vos pages est intéressant, plus vous avez de chances d'être vu. Donc, première chose : il faut si possible beaucoup d'informations et une richesse du contenu.
Ensuite, il faut avoir des liens externes qui pointent vers votre site. Plus il y a de liens externes pointant vers vos pages et plus votre site est populaire. Ceci est pondéré par les milliers de sites constitués de liens "récolté" au hasard, ou des annuaires bidon... Ce type de site ne fait pas un lien sincère vers votre site. Normalement si un lien se trouve dans ces pages, c'est qu'un moteur a indexé automatiquement vos pages, à moins que vous n'ayez soumis vous-même votre site dans un grand nombre d'annuaires dans le seul but d'obtenir un plus grand nombre de visiteurs...
Donc, il y a lien externe et lien externe : il vaut mieux avoir un lien externe qui pointe sincèrement vers votre site que 100 liens dans des "farm links", sites pourris qui stockent des liens en aveugle.
Pour obtenir de bons liens, on peut procéder à un échange de liens avec des sites qui traitent d'un sujet comparable au votre. Mais ce système d'échange est nul pour votre image de marque, et complexe à gérer (il faut vérifier que l'échange est bien réciproque). Ce système est très mauvais dans un contexte de concurrence capitalistique acharné (on ne voit pas un de vos concurrents faire un lien vers vous et vice versa... Il suffit de regarder les plus gros sites de commerce en ligne pour se convaincre que cela ne peut pas fonctionner.
On peut soumettre son site à des annuaires gratuits (qui ne vous amèront généralement qu'un trafic médiocre ou pas de trafic du tout). Il y a aussi bien sûr les annuaires payants. Dans ce cas là on n'est pas loin de la campagne de pub ordinaire.
J'oubliais : votre site doit comporter du texte plutôt que des images : les moteurs (dont Google) on beaucoup de mal avec les images, ils "comprennent" bien mieux les textes. Bon ce post sur le référencement naturel ne doit pas trop vous inciter à l'optimisme. Pour être bien référencé, il faut optimiser le texte de ses pages, créer un grand nombre de pages très intéressantes (pas évident du tout quand on vend des cuillères ou des chaussettes !), et on doit obtenir qu'un grand nombre de passionnés fassent un lien vers votre site...
Au prix d'un travail harrassant et quotidien, votre classement devrait s'améliorer (mais n'oubliez pas que le temps travaille contre vous si vous vous arrêttez : des millions de pages sont publiées à chaque instant sur Internet et l'inaction conduit au déclassement certain à court terme.
Le mieux, c'est quand même de faire un bonne campagne de pub (payante).

dimanche 2 septembre 2007

Optimiser l'ergonomie de son site de commerce électronique

Si vous créez un site de commerce électronique, il doit être facile à utiliser, intuitif, rapide. Pourquoi ? Mais tout simplement car il existe des millions de sites, et que la plupart des internautes (à part votre mère ou vos amis très intimes) ne prendront pas le temps de s'arrêter longuement sur un site qui ne leur plaît pas. Internet, c'est le zapping puissance 1000.
Rajoutons que si vous partez de rien, vous allez devoir conquérir (difficilement sans doute) une audience (qui sera probablement maigrichonne et décevante au départ...). Donc, ce visiteur que vous avez gagné de haute lutte (ou à grand coup de campagnes publicitaires payantes), il faut le garder à tout prix, et même plus que ça : le conduire à faire ce que vous voulez, c'est-à-dire à acheter. Voyez un peu la difficulté du challenge...
Il faut déjà réussir à garder le visiteur dans la seconde qui suit son arrivée sur votre site; première condition, votre site doit apparaître rapidement. C'est une condition sine qua non. Votre site est trop lent ? Pas grave, l'internaute va voir ailleurs aussi sec : tant pis pour vous !
Il faut donc se garder des gadgets style petit film d'ouverture qui met 30 seconde à se télécharger. C'est beau (quand ça marche), mais c'est souvent long à charger (juste le temps que l'internaute s'en aille) et en plus la plupart du temps ça ne sert à rien.
Qu'est-ce que l'ergonomie d'un site ? C'est sa facilité d'utilisation. Votre site doit être limpide, clair. Pas trop de textes, pas trop d'images, pas trop de Gifs animés. Un savant dosage. Une alchimie. Le site doit être non seulement efficace dans les faits, mais aussi dans la perception qu'en ont les utilisateurs.
Comment vérifier si votre site est bien fait ? C'est très simple : demandez à des personnes de votre entourage ou à des inconnus de surfer sur votre site et observez-les. Prenez des notes sur ce qu'ils font ou sur ce qu'ils disent. Vous allez vite voir sur quoi vos visiteurs buttent. Cet examen doit se faire en toute franchise : donc choisissez des amis francs (normalement c'est le cas des vrais amis !) et mettez votre amour propre dans votre poche. N'oubliez pas que le but n'est pas d'obtenir des félicitations de vos amis (qui vous apprécient déjà de toute façon puisque ce sont vos amis), mais de rendre votre site facile à utiliser pour que vos futurs clients aient envie d'acheter. Voilà.
Ne négligez surtout pas cette phase de test de votre site, sinon vos ventes pourraient bien être catastrophiques ou même pire : inexistantes.

Créer un commerce en ligne : quel logiciel (=CMS) choisir ?

Si vous souhaitez créer un commerce en ligne avec un site internet dont vous êtes propriétaire, la question du logiciel à employer va immanquablement se poser. Plusieurs options sont possibles : logiciels payants, logiciels gratuits, logiciels payants mis en oeuvre par vous même ou par un prestataire de service, logiciel gratuit mis en oeuvre par vous même ou par un prestataire de service payant.
Plutôt que de "logiciel", les spécialistes de l'internet emploient le terme de "CMS" (Content Management Système, ce qui donne en français "Système de Gestion de Contenu"). Ce terme désigne votre boutique en ligne (ou votre portail).
Il existe de très nombreux CMS gratuits, dits "open source" et de très nombreux systèmes payants. Parmi les gratuits, on peut citer Os commerce, qui fait partie des plus répandus. J'ai moi-même testé le système; il est parfait si l'on ne veut rien configurer et si l'on accepte son design particulièrement laid. Par contre, ce système, qui a fait ses preuves, est très compliqué dès que l'on veut le modifier un tant soit peu. Son architecture est un peu vieillissante. Personnellement, je lui ai préféré Virtue Mart inséré dans le CMS Joomla.
Disons tout de suite que si vous ne connaissez rien en html, php et autres langages de programmation, et que vous souhaitez percer rapidement dans le commerce électronique, vous feriez-mieux d'oublier tout de suite les solutions open-source : vous risquez de passer tout votre temps à résoudre des problèmes obtus (qui ne manqueront pas de se poser, croyez-moi !); vous ne vous concentrerez pas sur l'essentiel pour une entreprise, c'est-à-dire la production et/ou la vente, et vous ferez rapidement faillite.
Oui, les logiciels Open Source sont gratuits (et très souples dans le cas de VirtueMart-Joomla). D'ailleurs des créateurs de site Web utilisent ces logiciels : c'est bien la preuve qu'on peut les rendre opérationnels. Mais ils évoluent en permanence, ce qui occasionne pas mal de soucis à ceux qui les utilisent... Bref : si vous ne connaissez que la vente, faites appel à un professionnel qui s'occupera pour vous de la mise en place et de la maintenance informatique du site. Vous gagnerez du temps et de l'argent même si vous en dépensez un peu. Il en va de la survie de votre entreprise. Concentrez-vous sur ce que savez faire, et laissez-faire ceux qui savent sur ce que vous ne savez pas (d'autant plus qu'un créateur de site de commerce électronique devrait vous suggérer des pistes commerciales auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé). Je ne recommanderai aucun logiciel de commerce payant, tout simplement car je ne les connais pas. Mais en cherchant, bien vous finirez bien par trouver exactement ce qu'il vous faut au bon prix.

vendredi 31 août 2007

Faut-il insérer des liens externes sur son site de vente en ligne ?

Lorsque nous avons mis en place notre boutique en ligne, la question des liens externes s'est posée. Pour les néophytes, je peux préciser qu'un lien externe est un lien qui conduit vers un autre site, c'est donc le contraire d'un lien interne qui conduit vers une autre page de notre site.

Au départ, en voyant ce que faisait la concurrence nous nous sommes dit pourquoi pas faire des liens externes. Par exemple, des liens externes vers les sites des fabriquants, ou vers les labels de garantie des produits, ou vers La Poste (puisque nous travaillons avec La Poste), ou encore vers la banque qui nous fournit le moyen de percevoir des paiements en ligne. J'aurais pu ajouter à cette liste des liens vers des forums qui évoquent nos produits, des liens vers le CMS ("content management système = système de gestion de contenu) utilisé.

Bref, les occasions de faire des liens externes sont nombreuses. Finalement, nous avons décidé que nous ne ferions aucun lien externe. Pourquoi ? Mais c'est très simple : nous allons payer de la publicité pour faire venir des gens sur notre site. Nous allons nous livrer à des opérations de référencement longues et incertaines, pour conquérir difficilement notre audience. Nous allons faire des RP (relations presse). Tous ces efforts en temps de travail et en investissements publicitaires ne doivent bien entendu obtenir pour résultat que le visiteur de notre site s'en aille immédiatement sur un autre site. Pas de liens externes donc, notre site est un "entonnoir" qui conduit à nos produits, un point c'est tout. Cela peut sembler un peu obtu comme vision du web mais c'est une simple question de survie de notre entreprise.

Pas de liens externes, donc. Mais cela signifie-t-il pour autant que nous ne traiterons pas les questions traitées par les sites vers lesquels nous souhaitions faire des liens ? Non évidemment, ces questions, si elles étaient importantes, doivent être traitées; mais elles doivent être traitées exclusivement sur notre site, en interne. Il est d'ailleurs possible d'utiliser les logos des marques ou des labels que nous citons en expliquant ce que nous en faisons, mais nous ne ferons pas de liens vers eux. De toute façon, un internaute qui cherche des liens les trouvera par lui même ailleurs et il ne faut pas mélanger les genres. Si vous créez une boutique de vente en ligne, le but est de vendre, donc il faut se centrer sur la vente, et pas sur autre chose (si vous voulez communiquer, créez une activité spécialisée dans ce domaine).

Conclusion : si vous avez un site de vente en ligne, il ne faut faire aucun lien externe, cela n'aboutira qu'à faire partir vos visiteurs et à faire de la publicité gratuite à d'autres marques. Traitez toutes les informations en interne. Utilisez le logo des marques et expliquez de quoi il s'agit, mais faites-le vous-même sur vos propres pages.

NB1. Peut-être avez-vous des objections face à ce que je propose ci-dessus, si c'est le cas, expliquez les ci-dessous, une discussion peut être très constructive. A bon entendeur ...

NB2. Je suis toujours surpris de voir que des fabriquants de sites de commerce mettent en bas de page des boutiques des liens vers leur propre site. Si vous faites faire votre boutique en ligne par un professionnel, refusez absolument cette pratique : il n'y a aucune raison que la personne que vous payez se fasse de la pub gratuitement sur votre dos. J'ajoute que ces liens sont mauvais pour votre image de marque : votre marque doit apparaître aux yeux des clients comme existant "sui generis", par elle-même, et non pas apparaître comme dépendant d'une société X ou Y de création de sites web (même si c'est la réalité). Donc si vous faites affaire avec un professionnel de la création de site, exigez qu'il retire sa publicité personnelle de votre site. S'il refuse ne faites pas affaire avec lui (si l'on vous met en avant des arguments techniques du style : "On ne peut pas l'enlever car l'architecture du site ne le permet pas..." n'y croyez pas. On peut tout faire quand on le veut). Si votre professionnel offre un bon service, mais n'en démord pas pour son lien, faites jouer la concurrence ou exigez une compensation (c'est la solution la plus mauvaise).

Création d'entreprise et utilisation de Google Adwords

J'ai expliqué rapidement le principe des Adsenses de Google dans un post précédent. Après une discussion avec mon associée nous avons décidé que nous ne publierons pas de pub Google sur notre site. Nous souhaitons faire venir des visiteurs, c'est pas pour qu'ils s'en aillent aussitôt (vers la concurrence, même si on peut exclure de ses pubs les sites concurrents). Notre site n'a pas assez de pages pour générer un taux de clic important et puis notre image de marque en serait ternie.

Par contre, comme le principal canal de distribution de l'entreprise est Internet, nous ne pourrons pas échapper à la publicité en ligne, et en particulier aux publicités avec Adwords. Autant j'ai déjà une petite expérience d'Adsense, autant je ne connais rien sur Adwords. Donc, chers lecteurs, je vais essayer de rassembler des infos ici, et d'établir une méthode de travail, et bien sûr, je suis preneur de vos commentaires éventuels.

Mise au point d'une méthode pour travailler avec Google Adwords
1. Recherche d'infos
Pour trouver des infos, j'utiliserai deux sources : d'abord le site de Google lui même, qui donne plein d'infos de méthode; ensuite ... le moteur de recherche Google sur lequel je compte trouver des témoignages sur les coûts véritables de Google Adwords et la rentabilité éventuelle d'un tel procédé de communication.

2. Mise au point d'une méthode de travail.
*J'ai déjà en tête quelques notions. D'abord, le choix des mots clé sur lesquel on veut communiquer est capital. Donc il faut analyser les mots clé de son propre site (dans mon cas il s'agit des fiches produit), c'est-à-dire concrètement en faire une liste
*Il faut ensuite analyser la demande (autrement dit, que cherchent les internautes). Pour cela taper les mots clé demandés.
*Il faut analyser l'offre publicitaire des concurrents : sur quoi et comment communiquent-ils ?
*Il faut ensuite rédiger des annonces pertinentes, qui mettent en adéquation la demande et notre offre. Pour cette étape, le choix de l'assemblage des mots clé est très important car tous les mots clés n'ont pas le même coût. Il faut payer le moins cher possible pour obtenir un nombre d'achats maximum. Sinon la rentabilité de l'affaire diminue ou peut même devenir négative si on s'emballe sur les enchères !

De la théorie à la pratique...
Le meilleur moyen de s'informer sur la manière d'utiliser Adwords c'est encore d'aller voir directement les explications données par Google. Ces explications sont extrêmement détaillées. Je ne vais pas les répéter ici. Le plus simple consiste à créer un compte (qui ne sera réellement activé que quand vous aurez donné vos coordonnées bancaires). On choisi la zone concernée (Région, Pays, annonce internationale...), ainsi que la langue concernée. Pour ma part ma "cible" parle français, mais ceux qui le veulent peuvent communiquer sur toute la planète...

Il faut ensuite déterminer les mots messages publicitaires ainsi que les mots clés qui vont provoquer leur affichage. En ce qui concerne la rédaction des messages, il y a 3 champs différents sur lesquels on peut écrire ce que l'on veut. Le mieux, c'est un message concis et clair qui donne envie de cliquer. Il faut déterminer sur quoi on veut communiquer (2 ou 3 axes pour un seul site semble raisonnable); on peut utiliser un des champs pour communiquer sur les offres promotionnelles du site. Le quatrième champ est constitué par l'URL vers laquelle on envoie les visiteurs. Il faut ensuite choisir les mots clé. Alors là, je recommande d'effectuer une recherche avec Overture (basé sur les mots clé cherchés sur Yahoo). On tape par exemple le mot "vente" et le moteur indique combien de fois ce mot, associé à d'autres mots a été tapé au cours des mois précédents. C'est ainsi que je me suis aperçu que les requêtes les plus fréquentes sont effectuées avec un vocabulaire courant (mais est-ce vraiment une surprise ?). Je crois qu'il est inutile de chercher à créer une audience significative (et donc des ventes convenables) en se basant sur des mots clé ésotériques. Il faut essayer de répondre à la demande (et pas à la "non-demande"). Et c'est là que la bas blesse : Google qui fait très bien les choses, vous fournit une estimation du coût de vos messages publicitaires Adwords. Les messages les plus significatifs sont naturellement les plus concurrentiels et bien sûr le prix du clic est calculé en conséquence. En théorie on peut acheter des mots pour 0,01 centime. En réalité, dans mon domaine, les prix commencent à 30 centimes pour les expressions les plus basses, et il faut aller jusqu'à 1 euro le clic (!) pour les mots les plus demandés. A ce prix là, je crains que l'affaire ne soit pas rentable. Enfin tout dépend de ce que Google qualifie le ROI ( = Retour sur Investissement). Il paraît qu'en s'y prenant bien on peut obtenir un achat pour dix clics (mais là j'ai un très gros doute, si vous avez des infos là-dessus, merci d'en parler ci-dessous). Comment peut-on obtenir un tel retour sur investissement ? Il faut travailler semble-t-il sur le choix des mots clé, sur la rédaction des annonces, et sur l'ergonomie de son site (là dessus, tout est bien expliqué sur Google, avec un petit film en anglais). En gros, si votre site est mal fait, les visiteur le zappent en 1/2 seconde (mais Google ne zappe pas le paiement de ce clic inutile pour vous). Donc, votre site doit conduire le visiteur d'abord à rester (vue d'ensemble), puis à faire ce que vous voulez, c'est-à-dire dans mon cas acheter.
En ce qui concerne le choix des mots clé, il est nécessaire d'étudier d'abord sa propre offre, en gros, de bien connaître ses propres produits. Puis il faut se mettre dans la peau de votre "cible" excusez ce terme guerrier, disons plutôt dans la peau de votre client et voir de quelle manière il pourrait être amené à chercher des produits que vous avez en stock... C'est là qu'Overture peut vous aider.

Adwords, ça marche ou ça marche pas ?
Je peux rajouter ceci : si le nombre de recherche mensuel sur votre domaine est limité (mettons 10000 requêtes mensuelles) vous pouvez établir un budget pub à 10000 euros, cela ne servira à rien, vous n'aurez jamais plus que 10000 visiteurs mensuels. Dans mon cas, le nombre de requêtes mensuel est faible et même en payant cher chaque clic, Google ne parviendra pas à m'envoyer un trafic vraiment conséquent.
Voilà. Les limites de Google Adwords sont son prix élevé (a priori) et un retour sur investissement très aléatoire (en réalité on ne peut pas le connaître avant d'avoir lancé la campagne de pub, mais le propre de l'entrepreneur n'est-il pas de prendre des risques calculés ?). Sans compter la concurrence déjà assez sévère même sur les domaines les plus obscurs...
Ce n'est pas tout. En lisant des infos éparses sur Google et la pub, je suis tombé sur un article qui montre les dérives du système Adword : de plus en plus de sites bidon créent des pages de contenu volé à droite à gauche dans le seul but de faire cliquer les internautes sur les Adsenses : c'est une dérive du système, et on peut s'interroger sur la qualité de l'audience qu'un site ayant payé des Adwords peut ainsi récupérer.
Bon je peux quand même conclure sur une note positive. Les Adwords sont très souples à gérer à la fois sur un plan technique et budgétaire (on détermine son budget soi-même, et ce à partir de 1$, et on peut interrompre les campagnes rapidement et sans préavis).
Avec mon associée, nous allons bien sûr tenter d'utiliser la publicité Adwords. Nous avons fixé un budget mensuel. Si le système ne s'avère pas rentable au bout d'un mois, nous mettrons fin à l'expérience et chercherons d'autres voies... Il n'y a pas que Google dans la vie !

PS. Quand la campagne aura été lancée, je vous donnerai le résultat.
PS. 2. Si vous avez des chiffres à donner c'est très intéressant : expérience râtée ou réussie, ROI, etc.

jeudi 30 août 2007

Gagner de l'argent avec Google Adsense

Gagner de l'argent avec Google Adsense, c'est possible, mais de là à en faire le revenu principal ou même unique d'une entreprise viable, c'est une autre question.
Google Adsense, de quoi s'agit-il ?
Les Adsenses sont l'un des deux volets de l'offre publicitaire de Google : il y a le côté annonceur (celui qui paye pour faire de la pub) et le côté éditeur (celui qui se fait payer pour afficher de la pub sur son site). Pour résumer : Adwords = Annonceurs et Adsense = éditeurs. Google joue le rôle d'interface entre les annonceurs et les éditeurs et prélève une commission au passage.
Adsense signifie littéralement "Ajout de sens". Lorsqu'un éditeur de site web souhaite afficher des publicités sur son site internet, il insère dans ses pages des morceaux de code fournis par Google. Les annonces peuvent se présenter sous forme d'images ou sous forme de textes (cas le plus fréquent). Les annonces sont établies par Google en fonction des mots clé que contient la page de l'éditeur. Si l'éditeur parle du dernier salon de l'automobile, par exemple, les liens publicitaires conduiront vers des marchands de voitures ou des garagistes ou encore des marchands de produits automobiles. Voilà toute la force des Adsenses de Google : il envoient des visiteurs vers des sites marchands en ciblant au plus près les préoccupations des internautes. Ces publicités présentent l'avantage d'être précises et donc d'apporter une valeur ajoutée supplémentaire à la page de l'éditeur, puisque les annonces sont ciblées sur le sujet qu'il traite (en principe...). L'avantage est aussi du côté de l'annonceur qui voit arriver chez lui, des visiteurs potentiellement intéressés par ses produits.
Pourquoi les Adsenses sous forme de texte l'emportent-ils sur les Adsenses sous forme d'images ? C'est tout simplement car des études très sérieuses ont montré que les internautes ont tendance à privilégier prioritairement les textes avant de s'intéresser aux images. Les publicités, en effet, ne sont pas sollicitées par les internautes; elles sont vues comme une intrusion, une gêne. Donc les internautes ont tendance à se livrer consciemment ou non à des stratégies d'évitement. Parmi les habitudes et les conventions qui se sont mises en place sur le web, il en est une qui consiste à placer des bannières de publicité (souvent animées) dans la partie supérieure droite du site. Cet emplacement est devenu contre productif en matière de publicité car les internautes ont tendance à l'éviter ou ne le regardent qu'après avoir pris connaissance du contenu textuel de la page. Les Adsenses sous forme de texte génèrent un taux de clic incomparablement plus élevé que les publicités sous forme d'images.
Cette formidable invention de la publicté ciblée par Google fait les beaux jours de cette société, et a provoqué des vocations innombrables d'annonceurs. Le système des Adsenses est en effet très démocratique : Google ne demande pas aux participants de son programme adsense d'être des professionnels. Tout le monde devient donc publicitaire s'il le souhaite... et tout webmaster qui se respecte souhaite gagner de l'argent avec Adsense, rentabiliser le pages qu'il publie, payer les frais d'hébergement... Le système est très simple à mettre en place et une fois les annonces en publiées, Google se charge tout seul de les renouveller en les adaptant au contenu des pages.

Comme je l'ai dit au début de ce post, on peut gagner de l'argent avec Adsense (des dollars, car Google paie même les européens en dollars, c'est une véritable malédiction en raison de la faiblesse actuelle du dollar par rapport à l'euro). Je possède moi-même quelques sites comparables à celui-ci qui me rapportent environ 100$ par mois. Les chiffres de gains publicitaires les plus fous circulent sur internet, quelques vantards affirment gagner 100000$ par an, mais ces informations sont difficilement vérifiables et souvent peu crédibles : les auteurs des ces infos n'ont comme autre but que de créer un buzz énorme vers leurs pages, et le pire c'est que ça marche. Les attentes de revenus générés par Google Adsense sont énormes, aussi les charlatans et autres arnaqueurs fleurissent-ils sur la toile en promettant la richesse grâce à Adsense sans rien faire. Abuser de la crédulité ou de l'espoir de ses congénères, c'est bien dans la nature humaine, et ce ne serait pas première fois que l'on observe un tel phénomène.

Mais alors peut-on vraiment gagner gros avec Internet ? La réponse est oui. Certains sites gagnent de très grosses sommes, mais évidemment ils ne vont pas s'en vanter. Il y a déjà suffisamment de gens intéressés alors autant éviter de les exciter davantage, n'est-ce pas ? Un créateur d'entreprise peut-il espérer vivre de revenus publicitaires générés par Adsense ? Oui, c'est sans doute possible, mais au prix d'un travail considérable. Les sites qui génèrent de gros revenus publicitaires sont ceux dont le contenu est susceptible d'attirer un grand nombre de visiteurs. Ces sites, comme les journaux papier, doivent disposer de rédacteurs nombreux. Il semble extrêmement difficile à une personne isolée de créer un site dont le seul revenu serait celui de la pub, à moins de créer un site participatif, dans lequel les internautes sont en même temps les lecteurs et les auteurs du sites (forums de discussion par exemple).

Les revenus générés par Adsense présentent en outre l'inconvénient de la variabilité. Le marché de la publicité évolue à la hausse ou à la baisse (phénomène économique normal auquel il faut rajouter les variations saisonnières, telles que la baisse de fréquentation estivale par exemple).

On peut à présent poser la question des publicités Google Adsense comme revenu secondaire d'une entreprise; cette option semble la plus réaliste pour la majorité des jeunes créateurs. Mais il faut prendre en compte le secteur d'activité et le type de biens concernés (bien ? services ?). La publicité peut poser de sérieux problèmes sur un site de vente de biens. En effet elle peut conduire les lecteurs de vos pages (auxquels vous voulez vendre quelque chose) à partir vers un autre site sans avoir rien acheté. L'opération, certes, va vous rapporter quelques centimes immédiatement. Mais cette option est-elle rentable à long terme ? Cela ne va-t-il pas nuire à votre image de marque ? Certains site, tels que cdiscount.com, ne s'embarrassent pas de telles considérations. Il est vrai que ledit site est un exemple parfait d'hyperagressivité visuelle et commerciale.
Bref, gagner un peu d'argent avec Adsense c'est possible et pas très compliqué; gagner beaucoup d'argent avec Google Adsense et ne vivre que de ça c'est beaucoup plus difficile.

Portrait type du créateur looser

Voilà un petit moment que je décris le créateur idéal, méthodique, travailleur, honnête avec lui même, doté d'une volonté de fer, précis, concis, intelligent, qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, pragmatique, actif, beau (?)... Non excusez-moi, ça m'a échappé. Je viens à l'instant de m'apercevoir que ce créateur a le profil de superman...
Alors comme j'en ai assez de toutes ces qualités nécessaires au créateur (en plus de la chance...), je vais maintenant, à titre d'intermède, dresser le portrait du créateur looser (qui est peut-être celui que je vais devenir bientôt si je ne fais pas moi-même ce que je dis).
Le créateur looser n'aime pas travailler. Enfin pas trop. Le travail ça fatigue, c'est rébarbatif et déprimant. Le créateur looser travaille quand même un peu, bien sûr, il n'est pas fou. Mais pas trop. De 11 heures et quart à midi moins 10 et de 15 heure 10 à 16 heures. Le créateur looser, en effet dort 14 à 15 heures par jour et il ponctue sa journée d'une sieste digestive qu'il veut courte, mais qui se termine souvent vers 14 heures 30. Ayant beaucoup de mal à émerger, le créateur looser regarde alors un la télé (reportages animaliers sur Arte) pour émerger lentement. Le créateur looser ne se brutalise pas : il pratique la "self-non-violence" (concept déposé à l'INPI). L'espace de travail du créateur looser est un vrai bordel (excusez la trivialité de ce mot mais il n'y a rien de mieux pour décrire cette triste réalité). Tout est mélangé, empilé par ordre d'arrivage. Le créateur looser ne retouche jamais deux fois le même papier. Du coup il refait perpétuellement des choses déjà faites mais perdues quelque part. Le créateur looser n'a plus d'ordinateur (provisoirement) alors que celui-ci contient des myriades de documents décisifs. Le vieil ordi a planté il y a trois semaines mais le créateur looser n'a pas encore eu le temps d'aller le faire réparer par son copain bricoleur en harware, car il ne trouve plus son numéro qui est quelque part dans les papiers empilés sur le bureau. De toute façon, le créateur looser a tout son temps. Son projet a été conçu pour la première fois en 1990. Depuis cette époque il y travaille... Le créateur looser ne perd pas de vue que dans la vie, ce qui compte, c'est de se donner à fond dans ce qu'on entreprend. Mais pour alléger la charge qu'il s'est imposé et garder le sens des réalités, le créateur looser va faire un tour au bistrot tous les jours vers 16 heures 30 quand il sent que ses capacités intellectuelles faiblissent. Pour se remonter, il prend une bière, une idée lui vient, donc il en prend une autre, jusqu'à environ 22 heures. Il parle sport avec le patron du Café de la Gare. C'est de la stratégie, ça garde son esprit en eveil (car le créateur looser sait que la création d'entreprise, c'est de la stratégie). Finalement seul le patron du Café de la Gare prend le créateur looser pour un homme d'affaires. Le créateur looser cherche depuis longtemps le nom de son entreprise. Il pense le trouver demain après-midi après une bonne sieste, à moins que ce ne soit demain soir vers 21 heures, au Café de la Gare, après une séance de brainstroming bière-cacahuètes avec le patron, auprès de qui il est d'ailleurs débiteur de la somme de 853 euros TTC...
Bon j'ai peut-être un peu noirci le tableau. Ce personnage n'existe pas, ce n'est pas possible...